Dossier RAM : Jacques Issongo invite le gouvernement à dresser le bilan de l’argent perçu à travers cette taxe
Le défenseur des Droits Humains et activiste pro-démocratie, Jacques Issongo a dans une réfléxion faite le 25 août dernier, haussé le ton par rapport à la taxe RAM (Registre des Appareils Mobile).
Dans son action, Jacques Issongo a invité le gouvernement à dresser le bilan de l’argent perçu à travers cette taxe instaurée par le ministère des Postes, Télécommunications et Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication (PTNTIC) depuis plusieurs mois.
Outre cela, il a accusé l’Assemblée nationale de bloquer « toute initiative » tendant à exercer un contrôle sur ladite question.
« Quid de la demande du Président de la République suspendant cette fameuse taxe? De la poudre aux yeux pour nous flouer ou c’était réellement sincère? », s’est t-il interrogé.
À côté de son interrogation consistant à savoir la destination de l’argent perçu par le RAM, Jacques Issongo se pose encore d’autres questions notamment en ce qui concerne la prise en charge de cette taxe, mais aussi concernant d’autres éléments liés à ce sujet.
« Le RAM est un service pris en charge par l’État ou par les abonnés? À quoi servira réellement cet argent ? Combien de téléphones portables volés, saisis et restitués aux propriétaires? », a poursuivi Jacques Issongo dans sa réflexion.
Sur ce, il a invité la population congolaise à la révolte et à la désobéissance civique pour obtenir la suppression de cette taxe qu’il considère « d’escroquerie ».
Soulignons que cette taxe dérange la population du fait que cette dernière se voit entrain de perdre du crédit à chaque recharge et il faudra atteindre 7$ par an.
Cela a déjà poussé certains jeunes à se mettre dans la rue le 03 mai dernier pour dire « non » à cette taxe. Mais ils avaient été tabassés, blessés et arrêtés pour avoir organisé une marche pacifique dans le but de revendiquer leurs droits.
Rappelons que le député national Juvénal Munubo a également déposé une question orale afin que le ministre de tutelle puisse passer à l’Assemblée nationale pour s’expliquer par rapport à cette taxe tant controversée.
Jeancy Ngampuru