RDC : Le FCC déplore la pauvreté des congolais et exige la suppression de la taxe « RAM »
La conférence des présidents élargie du Front Commun pour le Congo (FCC) a dans une déclaration, déploré la dégradation de la situation politique, économique et sociale en République Démocratique du Congo, constatée depuis la résilience de son alliance avec le Cap pour le Changement, CACH en sigle.
À en croire la famille politique du président honoraire de la RDC, Joseph Kabila Kabange, le régime de Félix Tshisekedi n’arrive pas à réaliser les promesses politiques qu’il a faites à la population congolaise pendant que cette dernière demeure pauvre et vit dans la souffrance.
Concernant le Registre des appareils mobiles, bien connu sous sa forme abrégée « RAM » imposé aux citoyens congolais, les cadres du FCC exigent la suppression de cette taxe, car selon eux, celle-ci n’a pas d’autorisation législative, et elle est « une taxe illégale ».
« Comble de cynisme, c’est sur cette population plus que jamais clochardisée que sont effectués sans autorisation législative des prélèvements obligatoires à la nature indéfinie dont le dernier en date est l’instauration contestée par l’ensemble de notre population, de la taxe dite RAM ( Registre des Appareils Mobiles) », peut-t-on lire sur la déclaration.
D’après le FCC, le RAM est inutile et doit être supprimé, car jusque là il y a toujours des zones d’ombre en ce qui concerne les recettes générées par cette taxe qui n’aide pas la population congolaise.
« Prélevée depuis plus de six mois et gérée dans une opacité totale, on n’en connaît ni l’utilité, ni le rendement moins encore l’utilisation des recettes générales. Le FCC exige le retrait, la suppression sans délai de cette taxe illégale, inutile et asociale», a rajouté la déclaration faite par la famille politique du surnommé Raïs.
Le Front commun pour le Congo a également traité d’incohérente la politique du pouvoir en place qui selon lui, n’arrive pas à faire baisser les prix des denrées alimentaires et à satisfaire les besoins nécessaires de la population notamment ceux en eau, électricité et transport.
Patrick Mangoma