Kinshasa-Kingabwa: Le meeting populaire du parti « AeNC » de Marie-Josée IFoku étouffé par la police
Le parti politique Alliance des élites pour un Nouveau Congo (AeNC) de Marie-Josée Ifoku, ancienne candidate aux élections présidentielles de 2018 n’a pas pu tenir son meeting, prévu ce samedi 11 décembre à l’espace Point Chaud, au quartier Kingabwa, dans la commune de Limete, dans la ville province de Kinshasa.
Cela suite à l’agression et la brutalisation des éléments de la police nationale congolaise qui ont fait usage des gaz lacrymogènes et coups de fouet pour disperser les cadres et militants de l’AeNC. D’où le non lieu de ce meeting public et Marie-Josée Ifoku était escortée par les forces de l’ordre .
Choquée par ces bavures policières, la patronne de l’AeNC, Marie-Josée IFoku a condamné ce comportement des hommes en uniforme qui selon elle, auraient reçu l’ordre du gouverneur de la ville de Kinshasa Gentiny Ngobila afin d’agir ainsi, bien que l’autorité urbaine était au courant de l’organisation de cette activité.
« Agressées et brutalisées par la police ce matin nous n’avons pas pu organiser notre meeting ce samedi soi-disant qu’elle aurait reçu l’ordre des autorités. Pourtant Ngobila informé », a dénoncé Marie-Josée IFoku.
En outre, cette ancienne candidate à la présidentielle de 2018 et actuellement membre de l’Union Sacrée a pris en témoins le chef de l’État congolais, Félix Tshisekedi pour lui signifier que ces actes posés par les policiers n’honorent pas sa vision d’instaurer l’État de droit en RDC.
Notons que malgré la violence policière vécue ce samedi à Kingabwa Point Chaud, les militants de l’AeNC étaient venus nombreux munis des balais en signe du soutien totale à la vision de leur parti qui est la « Kombolisation ».
Précisons que cette manifestation avait pour objectif d’expliquer à la population congolaise, la « Kombolisation » qui veut dire « le nettoyage de soi, le nettoyage autour de soi, l’unité dans la diversité, le prolongement de soi, non à la trahison, la mise en application d’une nouvelle gouvernance ainsi que la renaissance du Congo ».
Jeancy Ngampuru